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Burst City

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.44/5

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10 critiques: 4.15/5

visiteurnote
Pikul 4
Mounir 4
k-chan 4
Izzy 5
Hidelirium 2
Cuneyt Arkin 4.25
Bama Dillert 4.5
Antaeus 4.5
- 4.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Punk is dead?! Pas sur!

Une belle énergie pour ce film qui ne ressemble à rien, ne raconte rien, ne mène nulle part même si l'on est content d'y aller quand même. Des images, de la musique, et c'est déjà pas mal du tout. La puissance animale du film, sa rage et son jusqu'au-boutisme esthétique ont déjà fini de faire de Burst city une pièce maitresse de ce qu'on peut appeller (un peu vulgairement) le cinéma expérimental.

15 juillet 2006
par Cuneyt Arkin


A l'énergie

C'est quoi ces madmarxistes hurleurs sur leur moto pourrie? Ces yakuzas grotesques? Et ce sous-prolétariat d'apocalypse, ces jeunes sauvageons qui s'emmerdent en attendant le prochain concert ou la prochaine course ou le prochain combat? ça court, ça crie, ça s'agite dans tous les sens... Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel? Tout simplement l'explosion inouïe d'un des seuls films qu'on pourrait dire punk sans rougir (tellement le terme est galvaudé) et pas que pour la musique. Document d'une époque filmé à l'arrache, exercice de style secoué d'une énergie libérée jusqu'à la perte de contrôle (montage heurté, défilement parfois légèrement accéléré), rarement film aura donné ainsi le sentiment qu'il s'auto-consumait rageusement sans regard en arrière et sans voir devant lui. Pur présent. Finalement l'histoire n'a que peu d'importance : seule compte la sensation. Burst City, c'est le palimpseste de Sogo Ishii, son big bang, qu'il domestiquera ensuite et dont on trouvera des traces partout, comme un feu qui couve, jamais éteint. En attendant, voici le film de l'énergie pure.

19 juillet 2008
par Bama Dillert


Cuir, clous & chaînes

Avec du recul, "Burst City" constitue rien de moins que l'élaboration d'une esthétique du cinéma cyberpunk, suivant par moments les traces de Fukasaku Kinji et Hasegawa Kazuhiko (nb: influence stylistique et idéologique d'un certain cinéma seventies), mais se détachant le reste du temps pour devenir le premier des trois pilliers du cinéma cyberpunk japonais des années 80. Le fait que l'un des personnages du film se fasse appeler Tetsuo n'est d'ailleurs pas un hasard.

03 septembre 2006
par Antaeus


Punk attitude!

Burst City est une pièce fondatrice essentielle de tout un pan du cinéma japonais. Le film ne raconte rien (des gangs s’affrontent et puis ?) et tout à la fois : Burst City est un manifeste punk dont l’énergie hallucinante qui s’en dégage témoigne de toute une époque, tout un état d’esprit. Dans sa version longue, Burst City est forcément plus dense, une vraie odyssée de 2h qui sait aussi introduire des personnages, ménager des instants de calme pour mieux souligner les grands moments de furies. Un peu comme un grand tourbillon qui vous entraîne inexorablement , de plus en plus vite. La dernière demi-heure est chaotique, hallucinante et converge vers LA scène : ce poing levé, cette rage folle qui donnerai presque envie de devenir punk! Dans sa version courte, peut être plus « digeste » , Burst City se résume à un trip sensoriel où Sogo Ishii livre un montage qui modifie sensiblement la chronologie initiale des scènes. Ici, il n’y plus de dialogues, plus de cris, plus de guitares, Burst City est une véritable travail de déconstruction, un fabuleux maelström d’images, de sensations, de sons qui vous emporte très loin.

11 septembre 2004
par -


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